Il y a des jours qui ne parlent pas — ils fredonnent. Dans Les Jours Calmes, le bleu n’est pas une couleur. C’est une pause entre les pensées, une dentelle de lumière matinale sur la pierre ancienne, un parfum de satin embrassé par la mémoire. Le blanc n’est pas le vide — c’est le souffle. C’est une estampe qui écoute. Une palette pour ceux qui comprennent que la douceur n’est pas une faiblesse — c’est un raffinement.

Manifeste — Les Rêves Lacés

Nous n’habillons pas des corps. Nous habillons la mémoire, le désir, et la forme du devenir.

Dans Les Rêves Lacés, le corset n’est pas une relique du passé — c’est une architecture choisie de soi. Une forme à la fois intime et intentionnelle. Un dialogue entre le corps et l’artisanat. Chaque élément de l’estampe est un fragment de rêve : un atelier-maison niché dans la nature, un chien portant loyauté et élégance, un ballon dérivant dans des cieux imaginés. Ce ne sont pas des illustrations — ce sont des échos, cousus d’histoires réelles et inventées. Ici, la tradition n’est pas préservée — elle est vécue. La beauté n’est pas exposée — elle est découverte. Une silhouette devient une histoire. Un objet devient une émotion. C’est plus que de la mode. C’est une révolution silencieuse de la forme, du ressenti et du patrimoine. Façonné par la mémoire. Porté comme une œuvre d’art.